Adriane était d’humeur joviale ce matin-là. C’est avec minutie quelle c’était préparait, équipent son armure légère pour l’occasion. D’habitude, elle laissait cette tâche à son esclave, mais cette journée était différente. Elle valait bien la peine que celle-ci s’équipe tel un vrai candidat à la chevalerie.

Effectivement, ayant l’obligation de se rendre au château dans l’après-midi, celle-ci se devait de se présentée au nouveau Capitaine alors choisis par le roi depuis peu, et de déposée ses qualités en tant qu’écuyère du royaume, à la caserne. C’était inhabituel pour elle vue qu’auparavant, le simple faite d’être fille de capitaine arrangé les choses. Mais pour tous dire, cela lui évitée surtout par la même occasion, les actes de bonne foi quelle trouvée abusif tant par leurs manques de sincérité, que par l’attitude des autres chevaliers à son égard depuis l’absence de son père. Mais rien n’y faisait ! Tête de pioche comme elle était, elle s’arma de courage et narguant leurs conduite prochaine, se préparât à partir.

C’est donc après avoir attelée sa monture, que celle-ci se rendit au château, profitant du beau temps estival pour faire un léger détour en direction des jardins, quelle savait remplis de mets exquis ! Elle ne mit pas dix minutes à rejoindre les vergées et c’est marquant la pose en haut de la colline, que celle-ci humât la brise légère, porteuse de l’odeur sucré des fruits de bonne saison.


C’est donc pensif que la jeune femme recommençât sa route. Les paysans environnant, alors en plein travail, ne prenaient même plus la peine de salué l’écuyère, tant sa présence fut habituel les jours passés. Adriane, elle, n’y fit même pas attention et c’est avec respect quelle prit compte de leur travail. Le regard balayant largement la zone, l’écuyère sourit, un si beau vergé à perte de vue.
Cependant, la présence d’un homme dans une des plaines reculée, attirât son attention. Elle lançât sa monture en grand trot et rejoignis l’homme quelques minutes plus tard.

Arrivait à sa hauteur, Adriane remarquât un homme de grande carrure, élancé, et sensiblement bien armer. Elle descendit alors de son étalon et poignée au fourreau, elle s’avançât prudemment.

Adriane : « Messire… êtes vous bretteur vagabond ou soldat perdu ? Je ne suis pas en mesure de dire si j'ai eus l'honneur de vous rencontrez au paravent… Peut-être pourrais-je vous venir en aide autrement ? »

Fortement intriguée mais tout de même méfiante, la jeune femme gardât sa posture jusqu'à la réponse de l’intéressé. A dire vrai, l’homme, bien que charismatique, ne la mettait pas en confiance.

Bretteur vagabond ou soldat ? Les yeux de l'homme se plissèrent lorsqu'il posa son regard sur la jeune femme. Lorsqu'il avait entendu le cheval arriver, l'homme ne pensait pas qu'il s'agirait d'une inconnue. Il redoutait qu'il s'agisse d'un des membres du château, voir même d'un ordre arrivant d'un supérieur. Mais apparemment il s'agissait d'une jeune demoiselle qui ne le connaissait absolument pas. Pour qui le prenait-elle ? Il était Capitaine, insinuerait-elle qu'il n'avait pas assez de prestance ou que son armure n'était pas assez décorée pour ses beaux yeux ? Un vagabond... Franchement... Avait-il l'air d'avoir passé plusieurs jours sur la route ?

« Je suis Varen Ravenhart, bretteur et Capitaine du royaume de Trèfle. Je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrés. A qui ais-je l'honneur ? », demanda-t-il, en se drapant dans toute sa fierté. Il observa la main de la jeune blonde, posée sur le manche de son arme. Savait-elle au moins utiliser son arme convenablement ? L'homme résista à l'envie de tirer son arme pour provoquer la jeune femme en duel. Après tout, on ne provoquait pas une personne sans avoir la moindre idée de qui elle était. C'était assez rare de voir des jeunes femmes armées d'une épée voyager seules. Surtout lorsqu'elles étaient aussi jeunes. Avec une armure aussi légère, elle ressemblait aux troupes que l'on plaçait en première ligne, ou à une milicienne. Qui était-elle donc pour s'acheter une épée qui ne semblait pas être bas de gamme et pourtant voyager seule ?

Il joua de sa lame pour couper une nouvelle tranche de son fruit, puis il porta la tranche à sa bouche. Cette demoiselle l'intriguait, plutôt mignonne, il ne se souvenait pas l'avoir croisée dans le royaume et elle ne devait pas venir pour une fête. Les demoiselles qui venaient rejoindre la cour n'était généralement pas seules et encore moins en armure. D'ailleurs, il se demandait par que Maître elle avait bien pu être formée, avec un peu de chances, cette blondinette connaissait quelques coups qui étaient inconnus de lui.

Adriane marquât un silence après avoir entendue la réponse de l’homme. Comment était-ce possible ? Le nouveau Capitaine de la garde, lui !? Un homme alors entrain de mangé des pommes dans un vergé dans ses heures perdue ? Décidément, la jeune femme avait le chique pour s’attirait les foudres de quiconque la croisant.

C’est alors quelle lâchât la garde de sa lame et quelle s’inclinât devant l’homme hâtivement. Elle devait à tous prix rattrapé telle ignominie et réparé ce manque de respect certain. Un simple écuyer en courrait la peine de mort sans rien de plus... alors qui plus est une femme.

Adriane : « De… veuillez acceptez mes plus humble excuses Capitaine, je n’étais pas au courant de la nouvelle identité du Capitaine de la garde. »

Elle reprit un instant son souffle, espèrent faire passé sa faute dans son souffle devenu cadencé, et surtout, ne pas paraître simple gourde devant son supérieur hiérarchique. Elle reprit alors de manière militaire.

Adriane : « Je me prénomme Adriane Shieldbrown mon capitaine. Je suis la cadette de la famille Shieldbrown du royaume de Trèfle, ainsi qu’écuyère légitime, postulante au rang de chevalier. Je fus de passage dans les vergés lorsque je vis votre silhouette alors m’étant inconnue. Je cru bien faire en prennent connaissance de votre identité. Je ne pensais pas vous manquait de respect. Veuillez, je vous prie, acceptez mes plus sincères excuses. »

L’écuyère se stoppa après ça. Elle s’étonnât par la rapidité et la vitesse avec laquelle elle pouvait lancer de telles tirades. C’est alors après s’être relevait que celle-ci fit profil bas en prennent une posture plus académique. Quelle gourde elle faisait en étant là, telle une biche perdue à travers les près. Elle regrettât cependant un instant tant de soumission de sa part. Sa ne lui ressemblée pas. Elle décidât alors de reprendre ses actes en considération. Elle ne voulait pas oubliée tous le mal que c'était donnée pour en arrivait là. Ceci étant décidé, elle s’adressât de nouveau à l’homme, normalement.

Adriane : « De nouveau, vous me voyez confuse de vous avoir comparé à un vagabond mais, qu’est ce que le Capitaine de la garde fait ici ? Je cru comprendre que la cérémonie de ce soir demande votre présence. »

Il est vrai que la présence du Capitaine de la garde était une obligation lors de ses soirée, mais Adriane ne le sermonnât pas intérieurement. Elle savait combien ses soirées n'était que débauches et luxures, tous ça, devant la tablée royale alors ripaillant à foison. C'était chose courante au royaume. Combien savaient l'attirance de cette haute société pour les plaisirs simple et mépris des dieux. Ceux qui même décidaient du sort des soldats alors prêt à donné leurs vie pour le royaume. Cette idée répugnée la femme alors éprise de rage pour eux, mais cette même rage faisait d'elle ce quelle était aujourd'hui. Une femme ayant la ferme intention de changé les murses alors depuis bien trop longtemps établis.

Interrogative, la femme songeât un instant aux raisons possible de la présence de son Capitaine. Cependant rien n’y fit et elle restât sur l’idée que le destin avait décidé de la mené ici, bien que maladroitement.

Varen sourit à la jeune femme lorsqu'elle s'excusa, s'inclinant maladroitement devant lui. C'était faible, mais l'affront ne méritait pas qu'il s'attarde sur le cas de la demoiselle. Qui plus est, elle était suffisamment intrigante pour qu'il prenne le temps de converser avec elle.

« Ecuyère ? Quel chevalier accompagnez-vous ? », lui demanda-t-il, un peu surpris de découvrir que la demoiselle servait un chevalier. Il s'attendait plus à une sorte d'aventurière téméraire ou à une messagère. Mais qui était donc le chevalier qui se séparait ainsi de son écuyère. Par contre en tant qu'écuyère, elle devait savoir se battre. Peut-être pourrait-il se mesurer à elle. Elle devait être bien plus compétente que les gardes, mais d'une ridicule simplicité à défaire comparé aux nombreux chevaliers auxquels il avait pu se mesurer.

« Hum... Désolé. Enchanté Adriane Shieldbrown. Vos excuses sont acceptées. », lui dit-il. Après tout, ce n'était pas grand chose. Elle n'avait pas pensé à mal, alors il ne servait pas à grand chose de la punir pour cela.

« Effectivement. Mais je serais présent à la cérémonie, le Roi a requis ma présence alors je viendrais. Et j'ai fini l’entraînement des gardes... J'ai simplement pris quelques instants de repos.  Vous allez venir à la cérémonie de ce soir ? », justifia-t-il. Il fronça ensuite les sourcils, se demandant pourquoi il avait pris la peine d'expliquer les raisons de sa présence dans le verger à une écuyère. Les seules personnes devant lesquelles il devait se justifier, c'était ses supérieurs et principalement le Roi.

Le Capitaine se demandait si la demoiselle allait participer à la fête. Elle verrait bien à quoi ressemblaient les cérémonies du Royaume de Trèfle ; un événement produit sous le signe de la débauche, de la luxure et des excès. Décrire une telle fête était difficile, et lorsque vous en aviez vu une, vous ne pouviez plus l'oublier.

Adriane regarda l’homme un instant. Bien que vexé, celui-ci fit preuve de respect envers elle et ne semblait pas vouloir la sermonnait. C’était chose rare pour tout dire. Combien à sa place aurait pris plaisir à la remettre à sa place sans même une once de retenue. Elle finit alors de s’interrogeait et écoutât l’homme avec calme afin de le laissait finir.

Varen : « Ecuyère ? Quel chevalier accompagnez-vous ? »

La jeune femme réprimât un air vexé par la question et prit le temps de lui répondre honnêtement. Il est vrai qu'annoncé être écuyère et n’être pas en présence de son maître, pouvait la faire passé pour une langue de sirène. C’est alors quelle s’expliquât calmement.

Adriane : « Il est vrai, je suis depuis peu écuyère sans maître. Celui que je servais à disparue depuis quelques mois. C’était le Capitaine Asbrand Shieldbrown, mon père monsieur. D’où ma présence ici. J’avais effectivement l’intention de me rendre dans la cité. Cependant, juste dans le but d’y annoncer ma nouvelle disponibilité et non pour me rendre à cette soirée. Je vous avoue même n’en connaitre l’existence que maintenant. »

Elle finit alors sa phrase en remerciant le capitaine pour avoir accepté ses excuses.

Elle balayât le ciel du regard. Le temps passé décidément bien vite et elle se dit quelle ne devrait pas tarder à ce rendre au lieu-dit si elle tenait à finir cette affaire aujourd’hui. Cependant elle n’oubliée pas quelle avait décidée d’y allé pour aussi se présentée au nouveau capitaine, chose déjà en cours malgré elle. C’est avec un peu de recule quelle se dit que de toutes manières il serait impensable de se retiré.

Elle avait déjà bien trop fait de gourde pour en plus, manqué une nouvelle fois de respect à son supérieur direct. Adriane repensât alors aux paroles de l’homme. Les ragots avaient donc dit vrai. Des vents lui était parvenu comme quoi cette homme était un combattant hors-paire. Cependant, toute la garde en une journée… elle en restât bouche-bé.

Adriane : « Je crois comprendre que l’entrainement c’est bien passé alors… »

Adriane était donc la fille de l'ancien Capitaine ! Rien qu'en la regardant, l'homme n'aurait jamais pensé qu'il s'agissait de la descendant de son prédécesseur. Il ne savait pas vraiment ce qui lui était arrivé, mais des rumeurs courraient, disant qu'il était mort. Aucune annonce officielle n'avait été faite à son sujet. Quoi qu'il en soit, mieux valait paraître appréciable et lui présenter des condoléances.

« Toutes mes condoléances... Humpf... Il y a des soirées de manière régulières, mais je ne suis pas sûr que vous ratiez grand chose. », lui dit-il, tout d'abord désolé, et ensuite avec un air lassé. Ces fêtes n'étaient pas vraiment du goût du Capitaine. Tout ses gardes n'en faisaient qu'à leur tête, et les coutumes voulaient que tout le monde y participent. Et même ceux qui devaient être de garde, si le capitaine s'en souvenait bien. Une grosse ânerie, mais qui ne le dérangeait pas pour boire des coups, parce qu'après tout, être le seul debout le lendemain matin ne servait absolument à rien. Et qui plus est, s'il ne buvait pas les gens risqueraient de le prendre pour un dérangé.

« Franchement ? Ils sont bien plus doués pour descendre des bouteilles que pour se battre. Vous n'avez qu'à venir ce soir pour contempler le magnifique désastre qu'est la Garde de Trèfle. », avoua le Capitaine, qui avait clairement marre que ses gardes passent plus de temps aux fêtes royales qu'à l’entraînement.

« Par contre, il serait bien que vous soyez prête pour la débauche continuelle de ces fêtes. », lui annonça-t-il, en se souvenant à quoi ressemblaient les réunions de nobles dans ce damné domaine.

« Vous savez vous servir de votre épée, vous au moins ? », lui demanda-t-il, espérant qu'elle s'en sorte mieux que ses gardes. Il se demandait quand la demoiselle avait pu commencer sa formation d'écuyère, et ce que son père avait pu lui apprendre avant qu'il ne disparaisse. Elle était disponible, et il cherchait actuellement un ecuyer, mais aucun prétendant de l'avait convaincu. Cependant, il ne voulait pas prendre un manche, incapable de se battre et qui n'aurais jamais du avoir l'honneur de porter une épée.

Adriane sourit. L'homme semblait lui aussi comprendre l'immense intérêt que procurées ses fêtes, cependant elle ne le fit pas remarqué et lui répondit avec retrait. Le pauvre avait déjà du mal avec l'idée de voir ses sous-fifres ballait au corneille, alors autant ne pas en rajouté !

Adriane : « Et bien, je pense savoir utilisée quelque peu une lame oui, même si je reste sur l'idée que j'ai beaucoup à apprendre encore. »

Elle lui sourit et ne comprennent pas ses intentions, lui fit signe pour faire route en direction du château. Pour elle, même si cette fête était une perte de temps incommensurable, elle restait une "habitude" dans le cercle royale et il aurait était d'un grand déshonneur pour elle ou quiconque de ne pas y assisté. Bien entendu, les années passaient elle arrivée sans cesse à se trouvé une excuse, cependant cette fois-ci, elle ne pouvait y réchappé.

Adriane saisi les rennes de sa monture et la tiras vers elle pour enfin commencé le chemin. C'est après quelques pas en avant qu'elle se tournât vers le capitaine.

Adriane : « Je vous demande pardons, aviez-vous quelque chose d'autre à ajouté mon capitaine? »

L'écuyère s’arrêtât et passant sa main sur le visage du cheval, elle restât statique, le regard pensif. Elle se rappelait toutes ses journées soi-disantes importante pour son avenir de chevalier quelle avait passé à prendre soin de Elfarte, son étalon. Tous deux était comme frère et soeur depuis le départ de père. Elfarte fut en quelques sorts le cadeau de départ de la jeune femme en quête d'autonomie. Elle posa sa tête contre celle du cheval, ferment les yeux et songeant aux moments passé a s'entrainer avec père. Bien que les entraînements était dur, elle aurait tout donnait pour pouvoir serré de nouveau son propre père dans ses bras.


Cette jeune pensive se ressaisit et alors droite comme un i, elle fit mine de rien. Elle tournât alors légèrement le visage en direction du capitaine. Elle fut gênée par ses cheveux et afin de cessé la chose, elle donna un coup de tête afin de replacé ses cheveux recalcitren pour enfin, pouvoir fixer son supérieur.

Adriane : « Capitaine ? »